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dimanche 18 décembre 2016

OUVERT LA NUIT


   Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. J'avais lu le synopsis en deux-deux, mais j'avais bien noté qu’Édouard Baer serait de la partie, en chair et en vers. Alors j'ai dit oui.
Parce que je n'avais encore jamais vu de film du grand Édouard, j'ai décidé de me rendre à l'avant-première d'Ouvert la Nuit, évidemment, au Comoedia (je ne comprends même pas pourquoi tu me poses la question) (et je me demande d'ailleurs si, derrière cette interrogation presque sournoise, ne se cacherait pas un brin d'insolence, voire de désinvolture un peu agaçante, arrête-moi si je m'emballe). 

Ouvert la Nuit, c'est une course contre le temps. L'histoire d'un directeur de théâtre pas du tout borderline, qui marche sur un fil, joue avec le feu et enchaîne les tours de magie devant un public - sa propre équipe - désenchanté mais fidèle. L'histoire d'un train nommé Édouard (alias Luigi, si si) lancé à pleine vitesse sur les rails de la vie, et qui flirte sans cesse avec le dérapage non-contrôlé.
S'il est possible que tu finisses par te lasser (un très court instant) de l'excès volontaire d'acrobaties Baeriennes (pléonasme ?), tu t'amuseras probablement à décrypter les symboles, ces détails qui ne doivent vraisemblablement rien au hasard : la nuit parisienne escortée de ses lumières artificielles comme point de fuite idéal, la chemise rouge cirque de Luigi comme le costume d'un clown-funambule très attachant bien qu'un peu ringard, ou encore ce bar nommé "La Liberté" comme un refuge où l'on vient oublier la réalité.
Suite à la projection, Édouard Baer et Sabrina Ouazani sont venus répondre aux questions des spectateurs visiblement conquis (oui oui, moi aussi). Mais trop intimidée par ce mec aussi barré de la chevelure que du verbe, je n'ai pas osé demander à Édouard un petit topo (il est drôle ce mot, tu ne trouves pas ?) sur la situation de scribe ... Une prochaine fois, peut-être. 





Ouvert la Nuit - Réalisé par Édouard Baer
En salle à partir du 11 janvier au Comoedia





dimanche 23 octobre 2016

CAPTAIN FANTASTIC


   Dimanche dernier, un peu par hasard, je me suis retrouvée au Comoedia.
Quelques jours plus tôt, j'avais aperçu à la télé un extrait de Captain Fantastic, un film plutôt sympathique sélectionné aux Festivals (Festivaux ??) de Cannes et Deauville, entre autres.

Captain Fantastic, c'est l'histoire d'un mec (Viggo Mortensen avec une barbe) un peu fâché avec le capitalisme, la société de consommation, l'américanisme, bref, un mec qui pourrait aisément devenir le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Ben vit dans la forêt, avec ses six enfants aux prénoms chelous (aussi chelous d'ailleurs que ceux des enfants de Kim Kardashian) (non mais sérieusement, "North West", où c'est qu'on s'est perdu quoi ?!). La mère, à sa manière, est omniprésente.
Pour les protéger de la perversité du monde (Jean-Marc Morandini inclus), Ben expose ses enfants à la vérité vraie, nue, et crue. Sans cesse, le réalisateur insiste sur les épreuves que ces derniers endurent, quitte à flirter avec la caricature (même si ça fait beaucoup de rime en "ure").
Puis vient le moment de la confrontation des deux mondes. Ce qu'on jugeait ridicule au début du film se révèle terriblement éloquent. L'Homme moderne, croyant être la version la plus perfectionnée de sa race, est mis face à ses faiblesses, ses incapacités, ses failles. Si le contraste fait rire sur le moment, il donne également à réfléchir sur l'évolution de l'Homme, et sur le monde parfois absurde qu'il a construit de ses propres mains. Et quoi de plus absurde comme décor qu'une Amérique puritaine et chienne pour dépeindre le fossé qui sépare Ben et sa tribu du monde "réel".

Pour renforcer l'antithèse, le réalisateur a quelquefois poussé l'hyperbole à l'excès, donnant lieu à des scènes pour le moins "what the fuck" (comme disent les jeunes) (et peut-être même "Les Jeunes avec Juppé") (ou pas).
Quoi qu'il en soit, Captain Fantastic, comme chaque film sélectionné par le Comoedia, est loin d'être un film fade. En outre, il a le très appréciable avantage de ne pas donner de leçon de morale.





Captain Fantastic
Actuellement en salle, au Comoedia
Plus d'infos ici





En collaboration avec le Comoedia 

dimanche 13 mars 2016

MEDECIN DE CAMPAGNE

   Je l'avoue, je ne sais pas vraiment par où commencer pour te parler de Médecin de Campagne, ce très beau film vu récemment au Comoedia. 



Peut-être devrais-je d'abord te dire que c'est une réussite. Une vraie. Car au-delà de la romance, Médecin de Campagne est un film qui sonne incroyablement juste, un quasi-documentaire joué par des acteurs qui embrassent une réalité presque obsolète. Et c'est justement cela qui me désole et me plaît. 

Oui, me désole. Si tu veux, je m'interroge. Je me demande pourquoi François Cluzet m'inspire davantage confiance que les quelques généralistes croisés dans ma vie. Je me demande pourquoi les campagnes se vident alors que c'est précisément là qu'on exerce la vraie médecine, celle de la parole et du toucher, pas celle des "je vais vous prescrire ça" et des "je ne sais pas, il faudrait que vous fassiez un scanner" (fonctionne aussi avec l'IRM). Je me demande pourquoi il faut aller au cinéma pour voir de telles relations entre un médecin et ses patients, des relations vraies bien que simulées, authentiques bien que jouées, et surtout, dénuées de cette posture hautaine qui semble aujourd'hui être délivrée avec le diplôme du jeune médecin. 



Ces questions sont autant de thèmes traités par Thomas Lilti, et font de cette fiction une oeuvre engagée profondément ancrée dans la réalité. Si j'ai mon avis quant aux réponses, je pense que la société devrait elle aussi s'interroger sur la sélection de ses médecins. Car durant les deux années que j'ai passées en fac de médecine, j'ai à mon grand regret croisé bien peu de futurs François Cluzet. 






Je sais que je ne me ferai pas que des amis avec cet article, qui n'est pourtant que le fruit de mon vécu. Je sais aussi - du moins, j'espère - que malgré la flopée d'opportunistes croisés durant mes années médecine, d'autres feront perdurer une médecine humaine
Quoi qu'il en soit, je souhaite à François Cluzet le même succès que Vincent Lindon pour La Loi du Marché, autre manifeste sur grand écran, toujours fatalement d'actualité. 


Médecin de Campagne
Sortie le 23 mars, au Comoedia
Plus d'infos ici






En collaboration avec le Comoedia

dimanche 24 janvier 2016

LA DERNIERE SEANCE

   Il y a quelques semaines, j'évoquais ici même une collaboration fraîchement conclue avec le cinéma Comoedia, l'indépendant lyonnais par excellence. J'étais ravie. Ravie de pouvoir, enfin, te causer ciné sans citer le nom de Delon à tout bout de champ. Ravie de pouvoir m'ouvrir à de nouveaux horizons, à des réalisateurs jusqu'alors inconnus (de moi-même, précisons). Ravie, encore, de découvrir des histoires, des intrigues, des personnages en veux-tu en voilà ... Bref, j'étais ravie.

Quelques semaines plus tard, je découvre impatiente la programmation du Comoedia pour les jours à venir. Telle une enfant déchirant le papier de ses cadeaux de Noël, je déroule la liste et finis par atteindre la dernière séance (et le rideau sur l'écran est tombé, bye byyyyye, rendez-vous à jamaiiiis) (pardon), celle du dimanche. Et là, je suis plus que ravie. Parce que le Comoedia est partenaire du GRAC (le Groupement Régional d'Actions Cinématographiques). Parce que ce GRAC en question propose chaque mois un film, que dis-je, un classique issu de sa "Ciné Collection". Parce que ce dimanche là, le noir et blanc sur grand écran est au programme. 

Ce dimanche donc, j'étais beaucoup trop ravie, parce que j'allais au Comoedia, voir L'Eclipse.

Un film de 1962.

Réalisé par Antonioni.


Avec Monica Vitti.



Et Alain Delon. 

Ben voyons ... 


affiche l'éclipse cinéma alain delon monica vitti antonioni blog culture

Et alors, t'en as pensé quoi ?

Pour tout te dire, j'y suis allée sans placer mes attentes à un niveau démesuré. Certes, Delon était encore jeune et fringant, mais le film lui, avait l'air un peu lent.
Et effectivement, la lenteur dans cette oeuvre règne en maître. Elle domine, aussi écrasante et belle que le soleil d'Italie, mais s'efface parfois pour laisser place à la furie surréaliste des courtiers qui s'époumonent. Elle sert une esthétique, une lumière, un caractère : celui de Vittoria (Monica Vitti), une fille un peu paumée, "complexe" dirait Télérama.

gif monica vitti l'eclipse

Oui, la lenteur est présente. Pourtant, plus qu'il nous assomme, L'Eclipse est un de ces films qui te laissent un brin bouleversé, pour ne pas dire complètement tourneboulé. Et c'est ça qui est magique. Parce qu'il a beau ne pas se passer grand chose, quand vient pour toi le moment de remonter dans le métro (ou le tramway, mais ça rime pas), tu te surprends à jouer les Monica Vitti, sonnée, sauvage, ... mais un peu saucissonnée (disons, davantage que l'originale) dans la robe Gucci que tu t'imagines porter.

gif alain delon l'éclipse


En résumé, l'image vaut le détour. Tout comme le prochain rendez-vous Ciné Collection du Comoedia. Le 10 avril, Delon remet ça, façon Melville et moustache. Et cette fois-ci, je ne peux que te conseiller d'y courir, parce que Le Cercle Rouge est un diamant brut, glacial et fascinant, à voir absolument. 

gif alain delon le cercle rouge melville

Pour les intéressés, la programmation Ciné Collection du Comoedia est disponible ici.






En collaboration avec le Comoedia

dimanche 26 avril 2015

LA SEMAINE MÉDIAS #26


   C'est vrai, la dernière Semaine Médias de ce blog remonte à un certain 14 juillet. Mais ces jours-ci, un nombre important, donc anormal, de choses brillantes, drôles et esthétiques sont parvenues jusqu'à moi. Il fallait donc, aujourd'hui, que je t'en fasse part.


1.
Gentlemen Only



S'il est clair qu'Alain Delon (jeune) dépasse largement la moyenne du chic et de l'indécence, je sais reconnaître une dose certaine de coolitude à Simon Baker.
Preuve en est la dernière pub Givenchy pour Gentlemen Only, fragrance qui incommodera probablement les féministes en puissance.
La Femme y est faussement cruche. Empêchée par les travaux de la ville, elle se demande comment elle va bien pouvoir traverser la rue, alors qu'il n'y a absolument aucune voiture ...
Heureusement, l'Homme, tout de "casual chic" vêtu, arrive en sauveur sur son vélo blanc (putain, il a changé le Prince Charmant), les yeux plus bleus que jamais et les cheveux au vent.
Le tout rythmé par les battements de Lovesick, sur fond de couleurs vives made in Paris. Pub réussie.


2.
Le Jardin de Monsieur Li


Contrairement à ce qu'affirme cette photo, Le Jardin de Monsieur Li, dernier né du dompteur de cuirs, est bien plus qu'un parfum.
C'est un univers ultra-esthétique dans lequel le vert anis se mêle à l'eau, et au verre limpide. C'est un jeu de reflets où la complexe géométrie asiatique rencontre l'évidence du fluide.
Un monde parallèle, paisible et apaisant, décliné par Hermès sur de superbes PLV acides, et à travers une expérience digitale disponible ici


3.
Maille. L'Âme de la Table.


Trop rares sont les marques de grande conso qui réalisent des pubs de cette qualité. Chez Maille, rien n'est laissé au hasard. La non-mise en scène est pensée, la lumière travaillée, les mots choisis, les produits sublimés.


4.
The Bobo's - "Quinoa"



The Bobo's, c'est la dernière invention géniale du Palmashow.
Un duo paumé, incarnant une génération toute aussi larguée, qui s'invente des problèmes à longueur de journée. Un titre déjà culte, véritable hommage au quinoa, qu'on aime cru, qu'on aime cuit, qu'on aime poché, voire, sur un malentendu, carrément sous vide.
A voir "posey", à méditer, à réfléchir ;)


5.
120 ans de Cinéma



En parlant d'hommage, voici celui de Joris Faucon Grimaud à 120 ans de Cinéma.
En sept minutes, cette vidéo archi-réussie plonge celui qui la regarde dans l'histoire du septième art.
Des extraits miniatures de plus de 300 films magistralement emmenés par un choix musical que tu sauras apprécier.
Certains n'y trouveront pas leur compte, d'autres, comme moi, applaudiront ce titanesque travail. 


6.
Anne Sila - "Chandelier"


Je ne suis pas du genre à tweeter toute la soirée, hashtag "Lou", toi même tu sais.
Pourtant, chaque samedi, comme toi, je suis devant ma télé.
Et hier, je dois l'avouer, Anne Sila a réussi à me faire redécouvrir une chanson souvent massacrée, que je ne pouvais plus blairer.
Sa performance se passe aisément de commentaires. Je te laisse donc sur ces mots, et cette reprise sans pareille.





mercredi 16 juillet 2014

LA NOUVELLE VAGUE PAR R. CAUCHETIER



   Je sais. Tu vas me dire que ces derniers temps, le blog prend une tournure sacrément vintage. Et tu n'aurais peut-être pas tort.
De plus en plus, j'ai l'impression d'avoir été téléportée de force au XXIème siècle, alors que je m'apprétais à mener une belle vie, vêtue de robes trapèze, heureuse et paisible, aux côtés d'Alain Delon, mon très charmant mari ... (c'est cela, oui)

C'est donc dans un élan de nostalgie que je me suis rendue, hier après-midi, à la galerie photo de l'Institut Lumière.
Depuis le 7 mai, et jusqu'au 26 juillet, une série de photos signées Raymond Cauchetier y relate un "mouvement" cinématographique aux contours flous, et à l'atmosphère si particulière : La Nouvelle Vague.


En noir et blanc, Cauchetier parvient à retranscrire l'ambiance d'une époque et l'état d'esprit d'une génération assoiffée de liberté
Mais plus que les aspirations de cette jeunesse, c'est la qualité de la photographie qui m'interpelle aujourd'hui. En effet, le travail de Cauchetier est à l'image de celui des cinéastes qu'il côtoie, ultra réaliste.
Et bien qu'étant d'ordinaire assez rationnelle (tout à fait), j'ai cru, l'espace d'un instant, respirer dans cette galerie blanche l'air du début des années 60.


Galerie photo de l'Institut Lumière
3 rue de l'Arbre sec
69001 Lyon





Crédit photo : Raymond-Cauchetier.com

lundi 23 juin 2014

INITIALES A.D.


   Tout a commencé l'été dernier. La température extérieure flirtait avec les quarante degrés, et dans ma tête, les idées d'occupation semblaient avoir déserté. J'étais là, coincée dans mon appartement, avec cette seule envie de nager dans de l'eau glacée. Alors, pour passer le temps, j'ai décidé de la jouer auto-persuasion, et de me rafraîchir par procuration

Ayant été quelque peu interpellée - pour ne pas dire "retournée telle une crêpe à la farine de blé" - par cette pub Dior (enfin, surtout par ce mec, avec un grand M, ce B.B. version virile, bref, cette bombe thermonucléaire), j'ai eu envie, moi aussi, de plonger dans l'eau sauvage et chlorée de La Piscine de Jacques Deray.




C'était raté pour le rafraîchissement (les bombes, c'est souvent servi sans glaçon), mais tout bénèf' pour ma culture. Car ayant toujours eu la superficielle habitude (totalement assumée) de m'intéresser aux films pour leur casting, j'ai, depuis ce fameux plongeon de Juillet, ajouté de la confiture à ma tartine de pain grillé (là, il faut juste comprendre que j'ai acheté des DVD). Ne reste plus, aujourd'hui, qu'à l'étaler ...




MELODIE EN SOUS-SOL
(63, Verneuil)


On aime : l'insolence de Delon ; les répliques cultes, signées Audiard, du genre "T'extasie pas sur la mer, elle a toujours été là." ; la scène finale, très chlorée, elle aussi.



LE GUEPARD

(63, Visconti)


On aime : le côté "peinture vivante" et les décors fastueux ; l'attachante gravité de Burt Lancaster ; le surjeu de Claudia Cardinale, en mode "Oh là là, jé crois qué jé souis toute tourneboulée, Monsieur" (on t'avait pourtant dit d'arrêter la pizza, Claudia).




LE SAMOURAÏ
(67, Melville)

On aime : l'ambiance glaciale ; le silence, pesant et intense ; Delon, sa solitude dans le regard, son col relevé, son fedora, son élégance quoi ; le phrasé très "Brigitte" de Nathalie. 




LE CLAN DES SICILIENS
(69, Verneuil)

On aime : le trio mythique Delon / Gabin / Ventura ; la musique d'Ennio Morricone (oui, Madame) ; la scène de l'anguille (chasse, pêche, naturisme et tradition ...).



LA PISCINE
(69, Deray)


On aime : le hâle de Romy ; la musique de Michel Legrand (cette année invité d'honneur du Festival Lumière, pour toi, Lyonnais(e)) ; le calme faussement paisible ; la naïveté de Birkin (elle aussi, elle a dû forcer sur la pizza) ; l'électricité entre Delon et Romy.



LE CERCLE ROUGE
(70, Melville)

On aime : la lumière, typiquement Melville ; la moustache de Delon (non, j'déconne) ; les coups de feu, en veux-tu en voilou ; l'intrigue, aussi captivante que le dénouement ; le jeu magistral de Bourvil et Montand.



Au cas où tu n'aurais pas déjà vu ces classiques du cinéma, j'espère avoir attisé ta curiosité (pour quelque raison que ce soit ;).
Dans le cas contraire, n'hésite pas à me dire ce que tu en as pensé.

Et puisqu'on cause "avis", j'ai parfaitement conscience que cet article me fera passer, aux yeux de certains et certaines, pour une horrible réactionnaire. Oui mais voilà, il est des acteurs intemporels, éternels, géants par leur talent, leur aura, leur carrière. Et quoi qu'on en pense, quoi qu'on en dise, Alain Delon en fait indéniablement partie.





PS : Borsalino manque à l'appel (pas encore vu), mais la BO devrait suffire à te donner l'envie, l'envie d'avoir envie (à que Johnny).

dimanche 20 janvier 2013

La Semaine Médias #24


Je n'ai pas pour habitude de consacrer mes Semaines Médias à une seule oeuvre.
Mais hier, je suis allée au ciné, et aujourd'hui, j'ai besoin de t'en parler (longuement).





Alceste à Bicyclette, le nom ne fait peut-être pas rêver.
Pourtant, derrière ce titre un peu Vieille France se cache un véritable bijou cinématographique.
Alors, on ne va pas se mentir : je ne suis absolument pas fan de théâtre classique, de Molière, et de grandes envolées lyriques articulées à la voyelle près.
En réalité, c'est mon amour pour l'île de Ré - dont je t'ai si souvent parlé ici - qui m'a bel et bien poussée à aller voir ce film.
Je dois t'avouer, aussi, que l'idée même d'un Luchini délirant sur les plages rétaises me rendait dingue d'avance.

Après visionnage donc, je m'essaye à la critique subjective (pléonasme ?).
Attention, alerte au dithyrambe.

J'appréhendais le film en espérant qu'il y serait question d'esthétisme, et très vite, je réalise que les promesses sont tenues.
Les balades dans les marais salants viennent ponctuer les scènes d'intérieur, le tout avec un incroyable jeu de lumières et de couleurs.
La dualité se cache dans chaque détail, et l'on pourrait presque entrevoir la volonté d'une symbolique contrastée dans le choix du village d'Ars, où le noir et le blanc se marient à chaque coin de rue.
Le scénario est original, et l'histoire de ces deux hommes fait subtilement écho à celle de ce Misanthrope qu'ils répètent inlassablement.
Le réalisateur va à l'essentiel, la sobriété du décor laisse place à un enchaînement de vers chargés de sens, et le moindre alexandrin résonne incroyablement dans cette grande maison froide.
Luchini, en terre conquise, électrise la salle de sa folie noble.
Et l'île de Ré ...
Brute, presque sauvage, déserte et glacée, photogénique comme jamais.
Ré est magistralement filmée, et les fidèles de l'île ne pourront s'empêcher de rire aux sempiternelles répliques lancées çà et là sur le Pont ou le prix des maisons.
Une heure et quarante-quatre minutes s'écoulent sans même que je m'en aperçoive.
Oui, le rire est là, l'émerveillement aussi.
Et, je l'admets, l'émotion me rattrape devant ce dernier plan à la beauté tragique dont seuls les réalisateurs de chefs d'oeuvre sont capables.


Est-ce bien utile, après cette tirade, de te conseiller d'aller acheter ton ticket ?
Je te le demande.




Clemence M.

PS : J'ai lu la critique des Inrocks. Je peux parfaitement comprendre que Luchini les agace. En revanche, je comprends moins comment on peut passer à côté de l'esthétique de ce film. Si quelqu'un a une explication, je suis preneuse.

PS 2 : Si tu as vu Alceste à Bicyclette, j'ai hâte de savoir ce que tu en as pensé.
 (non, ceci n'est pas du racolage supposé me rapporter des commentaires)

vendredi 10 février 2012

La Semaine Médias #17


Le retour de la semaine médias, très très très chargée.
Un peu comme mon emploi du temps ...


Dimanche 5 Janvier

Rest In Pub.


Maman a fait carrière dans la comm'.
Culture Pub a bercé mon enfance.
Christian est parti, mais une chose est sûre, je ne l'oublierai pas le jour où je devrais choisir mon master.


Lundi 6 Janvier

The Queen is Back.


J'aime pas Give Me All Your Luvin.
J'aime pas le clip.
Mais j'aime bien quand elle remet les jeunasses à leur place en faisant la roue sur des toy boys au Superbowl.
Et puis, je sais, je fais partie d'une minorité, mais j'aime ses nouvelles covers.


Mardi 7 Janvier

Daddy Cool.


Ca y est ça y est, le Robert a eu son deuxième enfant.
On est content, on pleure, on envoie des fleurs (ou pas).
Surtout, on se mobilise, c'est le Robert-thon, on va voir Sherlock Holmes 2 pour qu'il puisse engager une nounou et continuer à faire des films (ce qui est vital en fait).


Mercredi 8 Janvier

Emmanuelle Alt est fan de George Michael, comme moi.


Depuis quelques jours, c'est devenu hype d'écouter Wham dans sa voiture.
Au moins je pourrais dire "j'étais fan avant" (quoiiii ? Je vous ai jamais parlé de ça ?)
Quand même, bravo à Vogue pour ce nouveau site sur fond de blog mode, et surtout, pour avoir remis le kitsch au goût du jour.


Jeudi 9 Janvier

They want you as the new recruit.




Twitter aussi fait dans le kitsch, pour vous recruter.
Et moi, ça me fait rire (oui, je suis très bon public) (d'ailleurs, n'hésitez pas, vous n'êtes pas drôles mais vous voulez faire "genre", appelez moi, je rirai pour vous).



Clemence M.


PS : J'ai récupéré ma robe Asos, qui n'est plus une robe, si vous avez suivi ... Stay tuned !

jeudi 3 novembre 2011

La Semaine Médias #13


Une heure debout à essayer de converser sur la théorie des jeux, la rationalité économique, et leurs amis : check.
J'ai le cerveau en feu, la tête en sky, les cheveux qui poussent à l'intérieur (paye ta culture), tout ce que tu voudras ...
Mais comme vous n'y avez pas eu droit la semaine dernière, ce soir je vous dois bien une Semaine Médias !


Vendredi 28 Octobre

Chez Canal +, au service Com', ils sont forts. Très forts.



Je sais pas vous, mais moi cette pub me fait hurler de rire à chaque fois que je la vois. (Mais tu vois c'est pas juste une expression quand je dis ça)
Le plus beau "I Don't Give A Shit !!!" de toute l'histoire de la pub.
Moi je dis respect.


Dimanche 30 Octobre

She's My Friend.


Elle s'appelle Clémentine.
Je la connais depuis à peu près 5 ans.
Le genre de rencontre que tu fais sur les forums quand t'as 15 ans (en l'occurence, forum sur une chanteuse dont je tairai le nom, au risque de représailles).
Sauf que là, le délire a largement dépassé le Web. Et depuis 5 ans, c'est juste un délire permanent, malgré la distance. (ça va je l'ai pas trop faite à la Lorie ?)(non, la chanteuse en question n'est pas Lorie, héhé
Bref, tout ça pour vous dire que comme moi, Clem elle kiffe le web, la photo, la mode ...
Et elle a décidé de vous le faire savoir >> son blog : Smart Girls Are Pretty (j'adooore).
Je compte sur vous pour l'accueillir comme il se doit sur la blogo ! 


Lundi 31 Octobre

The Artist



Pas mal de frileux ont peur d'aller voir ce film, parce que muet.
Moi, j'ai été bluffée par les images de Cannes, par ce Jean Dujardin au top face à un De Niro admiratif.
Je devais le voir, absolument, et on devrait tous faire pareil.
Pour moi, ce film remet en question le cinéma d'aujourd'hui (tellement de dialogues alambiqués dont on se passerait bien).
Parce que la musique dit tellement plus de choses, et surtout, les dit tellement mieux.
Une réalisation sublimée par un noir et blanc audacieux bien qu'incontournable.
Des acteurs, pour le coup, plus que vrais.
Bref, il y a du génie dans ce film, et rien que pour la fin, vous feriez bien d'aller voir à quoi ça ressemble !




Clemence M.



PS : Ok, j'assume, la chanteuse, c'est Britney.
PS 2 : Mais bon, vous me pardonnez si je vous dis qu'il y a pleins de surprises à venir ici très bientôt, hein ?


samedi 16 juillet 2011

La Semaine Médias #5



J'avais prévu cet article pour les environs de midi.
Et puis le sommeil a eu raison de moi.
Vous savez les vacances comment c'est, je vous apprends rien ...


Alors avec un petit peu de retard, voici la semaine médias number five (c'est dingue comme le temps passe vite en été hein ?).


Lundi 11 Juillet

Behind The Muses.


Florence Welch & Frieda Giannini


Diplo & Alexander Wang


Janelle Monae (une copine de Prince soit dit en passant) & Karl Lagerfeld


Kanye West & Rodarte


M.I.A. & Donatella Versace



Quand musique rime avec mode.
Une superbe série signée Max Vadukul pour W Magazine.


Mardi 12 Juillet


Affiches de Festival





Vous le savez, la saison des festivals a bel et bien commencé.
Tous ont leur propre affiche.
Et deux d'entre elles m'ont tapé dans l'oeil.
La première est celle du festival Rock en Seine réalisée par Jean-François Martin.
J'aime beaucoup le côté Vintage qui ressort de cette affiche.
La seconde est celle du Nice Jazz Festival, qui comptait entre autres comme artiste Maceo Parker, le super saxo qui tourne en ce moment avec Prince (vous en avez marre que je parle de Prince ? ah bon ?).
Sur celle ci, ce sont surtout les couleurs qui m'ont plu, cet aspect un brin minimaliste ... 



Mercredi 13 Juillet


Sherlock Holmes is Back.



Sherlock Holmes : A Game of Shadows - Trailer #1... par cinemakervideo


Mister Downey Jr et son pote Jude Law sont de retour.
Cette semaine, la première bande annonce officielle du second volet de Sherlock Holmes a été dévoilée.
Alors si toi aussi, tu es dans la team Downey et que t'en peux plus d'attendre ce film (qui sera en 3D je précise), cette vidéo est pour toi (public) !




Sur ce, je vous souhaite à toutes et à tous (si si y'a des garçons qui viennent ici aussi) un très beau Week End !
On se retrouve la semaine prochaine avec au programme : le deuxième épisode de Lyon Presqu'Ile, du look, le bilan et les photos de l'Apéro des Créateurs organisé par MyLittle Lyon !






Clemence M.