Quelques jours plus tôt, j'avais aperçu à la télé un extrait de Captain Fantastic, un film plutôt sympathique sélectionné aux Festivals (Festivaux ??) de Cannes et Deauville, entre autres.
Captain Fantastic, c'est l'histoire d'un mec (Viggo Mortensen avec une barbe) un peu fâché avec le capitalisme, la société de consommation, l'américanisme, bref, un mec qui pourrait aisément devenir le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Ben vit dans la forêt, avec ses six enfants aux prénoms chelous (aussi chelous d'ailleurs que ceux des enfants de Kim Kardashian) (non mais sérieusement, "North West", où c'est qu'on s'est perdu quoi ?!). La mère, à sa manière, est omniprésente.
Pour les protéger de la perversité du monde (Jean-Marc Morandini inclus), Ben expose ses enfants à la vérité vraie, nue, et crue. Sans cesse, le réalisateur insiste sur les épreuves que ces derniers endurent, quitte à flirter avec la caricature (même si ça fait beaucoup de rime en "ure").
Puis vient le moment de la confrontation des deux mondes. Ce qu'on jugeait ridicule au début du film se révèle terriblement éloquent. L'Homme moderne, croyant être la version la plus perfectionnée de sa race, est mis face à ses faiblesses, ses incapacités, ses failles. Si le contraste fait rire sur le moment, il donne également à réfléchir sur l'évolution de l'Homme, et sur le monde parfois absurde qu'il a construit de ses propres mains. Et quoi de plus absurde comme décor qu'une Amérique puritaine et chienne pour dépeindre le fossé qui sépare Ben et sa tribu du monde "réel".
Pour renforcer l'antithèse, le réalisateur a quelquefois poussé l'hyperbole à l'excès, donnant lieu à des scènes pour le moins "what the fuck" (comme disent les jeunes) (et peut-être même "Les Jeunes avec Juppé") (ou pas).
Quoi qu'il en soit, Captain Fantastic, comme chaque film sélectionné par le Comoedia, est loin d'être un film fade. En outre, il a le très appréciable avantage de ne pas donner de leçon de morale.
Ben vit dans la forêt, avec ses six enfants aux prénoms chelous (aussi chelous d'ailleurs que ceux des enfants de Kim Kardashian) (non mais sérieusement, "North West", où c'est qu'on s'est perdu quoi ?!). La mère, à sa manière, est omniprésente.
Pour les protéger de la perversité du monde (Jean-Marc Morandini inclus), Ben expose ses enfants à la vérité vraie, nue, et crue. Sans cesse, le réalisateur insiste sur les épreuves que ces derniers endurent, quitte à flirter avec la caricature (même si ça fait beaucoup de rime en "ure").
Puis vient le moment de la confrontation des deux mondes. Ce qu'on jugeait ridicule au début du film se révèle terriblement éloquent. L'Homme moderne, croyant être la version la plus perfectionnée de sa race, est mis face à ses faiblesses, ses incapacités, ses failles. Si le contraste fait rire sur le moment, il donne également à réfléchir sur l'évolution de l'Homme, et sur le monde parfois absurde qu'il a construit de ses propres mains. Et quoi de plus absurde comme décor qu'une Amérique puritaine et chienne pour dépeindre le fossé qui sépare Ben et sa tribu du monde "réel".
Pour renforcer l'antithèse, le réalisateur a quelquefois poussé l'hyperbole à l'excès, donnant lieu à des scènes pour le moins "what the fuck" (comme disent les jeunes) (et peut-être même "Les Jeunes avec Juppé") (ou pas).
Quoi qu'il en soit, Captain Fantastic, comme chaque film sélectionné par le Comoedia, est loin d'être un film fade. En outre, il a le très appréciable avantage de ne pas donner de leçon de morale.
Captain Fantastic
Actuellement en salle, au Comoedia
Plus d'infos ici
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En collaboration avec le Comoedia
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