De prime abord, cela ressemblait plutôt à une période, une phase, quelque chose d'éphémère, en tous les cas. J'en avais connu d'autres, alors je ne m'inquiétais pas. Je me disais que je finirai toujours par revenir ici, même si mon esprit était las...
Et puis j'ai vu le soleil s'éloigner, les degrés dégringoler. Rien de nouveau sur ce blog depuis juin, et nous voici en janvier. Ça craint. Je sais.
Au fond, je savais bien, mais je n'osais pas me l'avouer. Je me mentais à moi-même, jusqu'au jour où j'ai fini par me dire cette phrase un peu magique : non, ce n'est pas grave.
Au fond, je savais bien, mais je n'osais pas me l'avouer. Je me mentais à moi-même, jusqu'au jour où j'ai fini par me dire cette phrase un peu magique : non, ce n'est pas grave.
Non, ce n'est pas grave d'être convaincue d'avoir fait le tour du sujet. Ce n'est pas grave, parce qu'on se remettra de ce baisser de rideau comme on s'est remis de l'arrêt du Bigdil et de la disparition de Jean-Michel Notoriété (d'ailleurs, on n'a jamais su qui c'était...).
Non, ce n'est pas grave de vouloir changer d'air et de décor. Ce n'est pas grave, parce que toute fin est un début qui s'ignore.
Non, ce n'est pas grave de tourner une page, aussi attachante et rassurante fut-elle. Ce n'est pas grave, parce qu'on ne se dit pas vraiment au revoir. On se reverra, dès demain et sûrement plus qu'autrefois. Peut-être même qu'un jour, on se croisera, et l'on se souviendra...
Non, ce n'est pas grave de vouloir changer d'air et de décor. Ce n'est pas grave, parce que toute fin est un début qui s'ignore.
Non, ce n'est pas grave de tourner une page, aussi attachante et rassurante fut-elle. Ce n'est pas grave, parce qu'on ne se dit pas vraiment au revoir. On se reverra, dès demain et sûrement plus qu'autrefois. Peut-être même qu'un jour, on se croisera, et l'on se souviendra...
Oui, on se souviendra...
De ces longues séances de pose un peu ridicules devant un trépied, et de cette plume qui n'en était pas encore une,
De ces longues séances de pose un peu ridicules devant un trépied, et de cette plume qui n'en était pas encore une,
De l'été 2012 et de son soleil qui tapait fort, trop fort, à en croire ce feuilleton à peine perché,
De ces ballades françaises (ou presque), sur les traces de mon enfance ou sur les chemins de l'amitié, au Sud puis au Nord, ou bien encore, là où je vis, là où je m'imagine,
De ces fashion weeks savamment décryptées, et de ces semaines médias où l'on se racontait (un peu) n'importe quoi,
De tous ces 31 octobre où j'étais pourtant sobre,
De cette folle année 2016, de ces hommages à la pelle : au roi du bal, au playmobil violet, au tourne-coeur, à l'homme invisible, et comme une évidence, aux éternelles eighties
Oui, on se souviendra, pour finir...
De ces 400 articles, de ces 9 webzines, de ces 11 années, et de ces chiffres qui me donnent le vertige...
De ces ballades françaises (ou presque), sur les traces de mon enfance ou sur les chemins de l'amitié, au Sud puis au Nord, ou bien encore, là où je vis, là où je m'imagine,
De ces fashion weeks savamment décryptées, et de ces semaines médias où l'on se racontait (un peu) n'importe quoi,
De tous ces 31 octobre où j'étais pourtant sobre,
De cette folle année 2016, de ces hommages à la pelle : au roi du bal, au playmobil violet, au tourne-coeur, à l'homme invisible, et comme une évidence, aux éternelles eighties
Oui, on se souviendra, pour finir...
De ces 400 articles, de ces 9 webzines, de ces 11 années, et de ces chiffres qui me donnent le vertige...
Un dernier numéro à lire :
- 🌙 tôt le matin, ou tard la nuit
- 🍸 un cocktail à la main (oui oui)
- 🎸Spotify branché sur Bryan Ferry
Le mot de la fin revient à celles et ceux qui, sans le savoir, m'ont donné l'audace de continuer, mais aussi le courage de raccrocher. Le mot de la fin, tu l'auras compris, signifie qu'on s'arrête ici. Et ça tombe bien, puisque ça rime avec "merci".
PS : le blog reste en ligne, et si tu fais partie des quelques irréductibles, je te donne rendez-vous sur Instagram pour la conclusion, l'introduction, bref, la suite...