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Affichage des articles dont le libellé est Alain Delon. Afficher tous les articles
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dimanche 20 novembre 2016

LE M•BOARD DE NOVEMBRE


   Avant de commencer à rédiger cet article, je me suis amusée (attention, grosse marrade à l'horizon) à effectuer une recherche sur Gogole, en tapant très sobrement "25 ans".
Je m'attendais à ce qu'on me dise que 25 ans, c'est un peu l'âge parfait. L'âge auquel on est encore belle, l'âge auquel on n'a plus d'acné et pas encore de ride, l'âge des premiers salaires, l'âge où l'on comprend que la vraie vie c'est regarder la mer en mangeant du Saint-Nectaire ... bref, l'âge de l'épanouissement suprême.
Et puis, la page des résultats s'est chargée. Le constat était amer (plus encore qu'un Martini-Schweppes) (hey, what did you expect ?). J'avais beau scroller comme une timbrée, on ne me proposait que du rêve. Mais pas du rêve de pacotille, non, du rêve à l'état pur, sous plusieurs formes, pour que je puisse choisir celui qui me ferait le plus plaisir. Oh oui, j'avais le choix ...
- "Le blues des 25 ans", façon Eddy Mitchell
- "Qu'est-ce que la crise des 25 ans ?", façon Doctissimo
- "LA CRISE DES 25 ANS", façon cours magistral
- ou encore "Ma crise des 25 ans", façon C'est Mon Choix
...
J'ai alors compris pourquoi, depuis 2 semaines, je me sentais plus bas que terre. J'avais fantasmé cet âge, sans penser que malgré un job et des salaires, ma mère me ferait toujours à manger. Je m'étais imaginée en fille couteau suisse, passant de l'étude de marché au bœuf bourguignon sans souci. Je croyais qu'un mari viril m'aiderait à ouvrir les bouteilles de vin lors de dîners entre amis casés de chez casés.
Ouais ouais. A la place, je passe mes week-ends à faire du DIY, je m'achète des tee-shirts avec la tête d'Alain Delon histoire de bien aggraver mon cas, mes amis mariés m'invitent à des soirées vin blanc-fromage, et je me sens vachement en phase avec Benjamin Biolay (musicalement parlant, j'entends).
Bon, tu vas me dire qu'il y a bien pire. Qu'il y a des enfants avec des tumeurs dans nos hôpitaux. Je sais. Et je sais aussi que tu sais que j'exagère ;) Ça y est, j'ai 25 ans et de bien beaux cadeaux d'anniversaire (non mais t'as vu cette pochette de fifou ?), la vie est belle.




dimanche 24 janvier 2016

LA DERNIERE SEANCE

   Il y a quelques semaines, j'évoquais ici même une collaboration fraîchement conclue avec le cinéma Comoedia, l'indépendant lyonnais par excellence. J'étais ravie. Ravie de pouvoir, enfin, te causer ciné sans citer le nom de Delon à tout bout de champ. Ravie de pouvoir m'ouvrir à de nouveaux horizons, à des réalisateurs jusqu'alors inconnus (de moi-même, précisons). Ravie, encore, de découvrir des histoires, des intrigues, des personnages en veux-tu en voilà ... Bref, j'étais ravie.

Quelques semaines plus tard, je découvre impatiente la programmation du Comoedia pour les jours à venir. Telle une enfant déchirant le papier de ses cadeaux de Noël, je déroule la liste et finis par atteindre la dernière séance (et le rideau sur l'écran est tombé, bye byyyyye, rendez-vous à jamaiiiis) (pardon), celle du dimanche. Et là, je suis plus que ravie. Parce que le Comoedia est partenaire du GRAC (le Groupement Régional d'Actions Cinématographiques). Parce que ce GRAC en question propose chaque mois un film, que dis-je, un classique issu de sa "Ciné Collection". Parce que ce dimanche là, le noir et blanc sur grand écran est au programme. 

Ce dimanche donc, j'étais beaucoup trop ravie, parce que j'allais au Comoedia, voir L'Eclipse.

Un film de 1962.

Réalisé par Antonioni.


Avec Monica Vitti.



Et Alain Delon. 

Ben voyons ... 


affiche l'éclipse cinéma alain delon monica vitti antonioni blog culture

Et alors, t'en as pensé quoi ?

Pour tout te dire, j'y suis allée sans placer mes attentes à un niveau démesuré. Certes, Delon était encore jeune et fringant, mais le film lui, avait l'air un peu lent.
Et effectivement, la lenteur dans cette oeuvre règne en maître. Elle domine, aussi écrasante et belle que le soleil d'Italie, mais s'efface parfois pour laisser place à la furie surréaliste des courtiers qui s'époumonent. Elle sert une esthétique, une lumière, un caractère : celui de Vittoria (Monica Vitti), une fille un peu paumée, "complexe" dirait Télérama.

gif monica vitti l'eclipse

Oui, la lenteur est présente. Pourtant, plus qu'il nous assomme, L'Eclipse est un de ces films qui te laissent un brin bouleversé, pour ne pas dire complètement tourneboulé. Et c'est ça qui est magique. Parce qu'il a beau ne pas se passer grand chose, quand vient pour toi le moment de remonter dans le métro (ou le tramway, mais ça rime pas), tu te surprends à jouer les Monica Vitti, sonnée, sauvage, ... mais un peu saucissonnée (disons, davantage que l'originale) dans la robe Gucci que tu t'imagines porter.

gif alain delon l'éclipse


En résumé, l'image vaut le détour. Tout comme le prochain rendez-vous Ciné Collection du Comoedia. Le 10 avril, Delon remet ça, façon Melville et moustache. Et cette fois-ci, je ne peux que te conseiller d'y courir, parce que Le Cercle Rouge est un diamant brut, glacial et fascinant, à voir absolument. 

gif alain delon le cercle rouge melville

Pour les intéressés, la programmation Ciné Collection du Comoedia est disponible ici.






En collaboration avec le Comoedia

dimanche 8 novembre 2015

LA SEMAINE MEDIAS #27

   Après une folle semaine anniversaire, reprenons aujourd'hui le cours normal (si tant est que ce blog soit normal) de nos affaires.
Car pendant que je m'amusais à exhiber ma moustache (non, ce blog n'est définitivement pas normal), il s'est passé une foultitude de choses ici et là. Et ça, ça méritait bien une nouvelle Semaine Médias.


Mardi


Tu ne le sais peut-être pas, mais je suis une détraquée de moutarde. Comme dirait Yves Côte de Porc, moi, j'aime quand ça pique, j'aime quand ça brûle, bref, j'aime quand ça arrache.
Alors quand je suis tombée sur l'article de Caroline - "Plaisir de bouche #Dijon", viens par là Léon, je t'emmène faire un tour dans le Bourguignon - j'ai pour ainsi dire expérimenté le syndrome du clic compulsif. Jolie surprise car j'ai pu découvrir une ville superbe, que jamais (même dans mes rêves les plus fous) je n'aurais imaginée aussi belle.


Jeudi


Jeudi, j'ai reçu dans ma boîte mail une bien belle nouvelle. En effet, le Comoedia, cinéma lyonnais désormais centenaire, m'a contactée pour établir un chouette partenariat. L'occasion pour moi de nourrir davantage la rubrique Cinéma de ce blog (autrement qu'avec des films à base d'Alain Delon), et de te faire profiter de quelques événements trop méga coolos (avant-premières, rencontres ...), entre autres.


Jeudi bis


Si tu aimes les ambiances sixties à la Mad Men, Si tu eus apprécié en son temps l'humour formidablement absurde de Sire Astier Alexandre, et si le nom d'Hubert Bonisseur de La Bath te réjouit presque autant qu'un éclair au chocolat, alors je ne vois qu'une seule et unique solution te concernant : ne surtout pas louper les derniers épisodes de la génialissime série Au Service de la France (jeudi prochain sur Arte, à 20h50).


Vendredi


Je pense que tu m'as cernée, Renée, je ne suis pas une blogueuse à macarons pastels, et je ne le serai jamais.
Pourtant, je l'avoue, j'ai frôlé la crise d'hystérie quand j'ai découvert, vendredi, la nouvelle édition limitée de Ladurée. Ornée du chiffre royal et créée spécialement pour le tricentenaire de la mort de Louis XIV (auquel le Château de Versailles consacre d'ailleurs une belle expo), tu trouveras cette sublime boîte de huit macarons au domicile de Son Altesse Sérénissime, ainsi que dans toutes les boutiques de la Maison.


Vendredi bis


Pour poursuivre sur une note tout aussi hystérique, sache qu'Etienne Daho a sorti vendredi un nouveau "meilleur de" (best of, pour les anglophones) regroupant, comme le concept l'indique, le meilleur de son oeuvre.
Si je t'en parle aujourd'hui, c'est non seulement parce que je sais que le 24 décembre à 16h30, tu ne sauras toujours pas quoi offrir à ton oncle Vincent (tu sais, celui qui est resté bloqué sur le quai de l'adolescence). Mais c'est aussi et surtout pour les inédits, et notamment Paris Sens Interdit, que Monsieur Daho nous offre. Pour toi public, j'ai retrouvé la version originale de ce titre, une version ultra eighties qui ravira les amateurs de kitsch (et aussi, pourquoi pas, les amateurs de kirsch) (cette parenthèse n'avait absolument aucun sens, je te le confirme).


Dimanche


Et parce qu'on ne pouvait pas l'éviter, terminons si tu le veux bien en souhaitant un très bel anniversaire à Monsieur Delon.





lundi 2 novembre 2015

LA SEMAINE PEU RAISONNABLE / #7

Je ne pouvais pas finir cette semaine anniversaire sans te parler de ce sublime documentaire, diffusé ce soir à 20h50 sur France 3. Car oui, il est des soirs où France 3 sait nous mettre en joieEt oui, sans même l'avoir vu, je peux affirmer que ce documentaire sera génial.
Pourquoi, me diras-tu ? Parce qu'il y sera question d'un inconnu nommé Delon.
Alors, d'aucuns tenteront de me convaincre qu'Alain Delon n'est plus qu'un vieux crouton. A ceux là, je répondrai que Delon, c'est "juste" 90 films dont trois chefs d'oeuvre signés Melville. Delon, c'est "juste" le regard glacial du SamouraïDelon, c'est "juste" le mec qui donne la réplique à Gabin et Ventura dans Le Clan des Siciliens. Delon, c'est "juste" le plus beau mec de l'Univers qui, en toute logique, a pécho la plus belle fille de la Terre (Nathalie, pour les intimes) ...
Je pourrais continuer longtemps. Car Delon est un monument. Et c'est bien connu (ou pas), les monuments, on évite de cracher dessus.
Au cas donc où tu n'aurais pas prévu de regarder France 3 ce soir, je t'invite à jeter un oeil à mon article "Initiales A.D.", histoire de nous rafraîchir un peu la mémoire ...


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Ainsi s'achève cette semaine anniversaire !
J'espère que ces sept articles peu raisonnables t'ont plu. Sur ce, je retourne à ma recherche de stage, et te donne rendez-vous très vite, ici même, pour de nouvelles aventures :)





lundi 23 juin 2014

INITIALES A.D.


   Tout a commencé l'été dernier. La température extérieure flirtait avec les quarante degrés, et dans ma tête, les idées d'occupation semblaient avoir déserté. J'étais là, coincée dans mon appartement, avec cette seule envie de nager dans de l'eau glacée. Alors, pour passer le temps, j'ai décidé de la jouer auto-persuasion, et de me rafraîchir par procuration

Ayant été quelque peu interpellée - pour ne pas dire "retournée telle une crêpe à la farine de blé" - par cette pub Dior (enfin, surtout par ce mec, avec un grand M, ce B.B. version virile, bref, cette bombe thermonucléaire), j'ai eu envie, moi aussi, de plonger dans l'eau sauvage et chlorée de La Piscine de Jacques Deray.




C'était raté pour le rafraîchissement (les bombes, c'est souvent servi sans glaçon), mais tout bénèf' pour ma culture. Car ayant toujours eu la superficielle habitude (totalement assumée) de m'intéresser aux films pour leur casting, j'ai, depuis ce fameux plongeon de Juillet, ajouté de la confiture à ma tartine de pain grillé (là, il faut juste comprendre que j'ai acheté des DVD). Ne reste plus, aujourd'hui, qu'à l'étaler ...




MELODIE EN SOUS-SOL
(63, Verneuil)


On aime : l'insolence de Delon ; les répliques cultes, signées Audiard, du genre "T'extasie pas sur la mer, elle a toujours été là." ; la scène finale, très chlorée, elle aussi.



LE GUEPARD

(63, Visconti)


On aime : le côté "peinture vivante" et les décors fastueux ; l'attachante gravité de Burt Lancaster ; le surjeu de Claudia Cardinale, en mode "Oh là là, jé crois qué jé souis toute tourneboulée, Monsieur" (on t'avait pourtant dit d'arrêter la pizza, Claudia).




LE SAMOURAÏ
(67, Melville)

On aime : l'ambiance glaciale ; le silence, pesant et intense ; Delon, sa solitude dans le regard, son col relevé, son fedora, son élégance quoi ; le phrasé très "Brigitte" de Nathalie. 




LE CLAN DES SICILIENS
(69, Verneuil)

On aime : le trio mythique Delon / Gabin / Ventura ; la musique d'Ennio Morricone (oui, Madame) ; la scène de l'anguille (chasse, pêche, naturisme et tradition ...).



LA PISCINE
(69, Deray)


On aime : le hâle de Romy ; la musique de Michel Legrand (cette année invité d'honneur du Festival Lumière, pour toi, Lyonnais(e)) ; le calme faussement paisible ; la naïveté de Birkin (elle aussi, elle a dû forcer sur la pizza) ; l'électricité entre Delon et Romy.



LE CERCLE ROUGE
(70, Melville)

On aime : la lumière, typiquement Melville ; la moustache de Delon (non, j'déconne) ; les coups de feu, en veux-tu en voilou ; l'intrigue, aussi captivante que le dénouement ; le jeu magistral de Bourvil et Montand.



Au cas où tu n'aurais pas déjà vu ces classiques du cinéma, j'espère avoir attisé ta curiosité (pour quelque raison que ce soit ;).
Dans le cas contraire, n'hésite pas à me dire ce que tu en as pensé.

Et puisqu'on cause "avis", j'ai parfaitement conscience que cet article me fera passer, aux yeux de certains et certaines, pour une horrible réactionnaire. Oui mais voilà, il est des acteurs intemporels, éternels, géants par leur talent, leur aura, leur carrière. Et quoi qu'on en pense, quoi qu'on en dise, Alain Delon en fait indéniablement partie.





PS : Borsalino manque à l'appel (pas encore vu), mais la BO devrait suffire à te donner l'envie, l'envie d'avoir envie (à que Johnny).

lundi 13 janvier 2014

LE CHAPEAU


J'ignore si c'est une fête, mais dans tous les cas, c'est un fait : 2014 est là.
Je commence donc ce premier article de l'année en te souhaitant tout ce que tu souhaites que je te souhaite (je te laisse te débrouiller avec cette phrase).
Et comme en ce moment il ne fait pas bon digresser, je préfère, pour cette ébauche d'introduction, m'en tenir là.


Je ne vais pas te mentir, je suis quelqu'un de nostalgique.
Souvent même, nostalgique d'époques que je n'ai pas connues.
Nostalgique, comme Delon qui pense à Schneider, comme Simba qui pense à son père (après tout, du guépard au lion, il n'y a qu'un pas à faire), comme François Valéry en partance pour Oran, comme Johnny qui a un problème avec Vartan, comme un compte sans rendu, ou encore, comme tous ceux qui disent "Il aurait fallu".
Nostalgique, aussi, comme un auditeur de Nostalgie (tu sais, y'a des phrases qui n'ont pas d'ambition, et d'autres qui en ont ...).
Enfin, nostalgique du temps où porter un chapeau était la règle et non l'exception.
Alors cet été, en découvrant les silhouettes hivernales d'Heidi Slimane, je me suis dit que l'hiver serait Fedora, où ne serait pas.
C'est donc en Novembre dernier, sur un chic site nommé Bon Clic Bon Genre, que j'ai trouvé le Saint Graal.
Un modèle en laine, lien en cuir et couleur noire, pour lequel je voulais aujourd'hui une ambiance froide, une atmosphère bleutée, à travers laquelle on pourrait deviner la batterie agressive de The Way You Make Me Feel (que tu finiras par entendre si tu y penses très fort ... ou, éventuellement, si tu te branches sur Spotify).




Fedora - Bon Clic Bon Genre

Blazer - Zara (ancienne collection)



Si toi aussi, tu es du genre "C'était mieux avant", si tu as une furieuse envie d'incarner Le Samouraï, ou si tu as juste besoin de t'acheter un chapeau, direction le site Bon Clic Bon Genre (et je ne t'apprends rien en te disant que les soldes ont commencé depuis un certain temps).
Quant à toi, Lyonnais que le regard provincial n'effraie pas, sache que Bon Clic Bon Genre possède, depuis peu, une boutique physique sur les Pentes de la Croix-Rousse, au 2 rue Fernand Rey (dans le premier).




Clemence M.