Avant de commencer à rédiger cet article, je me suis amusée (attention, grosse marrade à l'horizon) à effectuer une recherche sur Gogole, en tapant très sobrement "25 ans".
Je m'attendais à ce qu'on me dise que 25 ans, c'est un peu l'âge parfait. L'âge auquel on est encore belle, l'âge auquel on n'a plus d'acné et pas encore de ride, l'âge des premiers salaires, l'âge où l'on comprend que la vraie vie c'est regarder la mer en mangeant du Saint-Nectaire ... bref, l'âge de l'épanouissement suprême.
Et puis, la page des résultats s'est chargée. Le constat était amer (plus encore qu'un Martini-Schweppes) (hey, what did you expect ?). J'avais beau scroller comme une timbrée, on ne me proposait que du rêve. Mais pas du rêve de pacotille, non, du rêve à l'état pur, sous plusieurs formes, pour que je puisse choisir celui qui me ferait le plus plaisir. Oh oui, j'avais le choix ...
- "Le blues des 25 ans", façon Eddy Mitchell
- "Qu'est-ce que la crise des 25 ans ?", façon Doctissimo
- "LA CRISE DES 25 ANS", façon cours magistral
- ou encore "Ma crise des 25 ans", façon C'est Mon Choix
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J'ai alors compris pourquoi, depuis 2 semaines, je me sentais plus bas que terre. J'avais fantasmé cet âge, sans penser que malgré un job et des salaires, ma mère me ferait toujours à manger. Je m'étais imaginée en fille couteau suisse, passant de l'étude de marché au bœuf bourguignon sans souci. Je croyais qu'un mari viril m'aiderait à ouvrir les bouteilles de vin lors de dîners entre amis casés de chez casés.
Ouais ouais. A la place, je passe mes week-ends à faire du DIY, je m'achète des tee-shirts avec la tête d'Alain Delon histoire de bien aggraver mon cas, mes amis mariés m'invitent à des soirées vin blanc-fromage, et je me sens vachement en phase avec Benjamin Biolay (musicalement parlant, j'entends).
1 commentaire:
Un très bel anniversaire en retard Clémence :)
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