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dimanche 15 janvier 2017

L'ANNÉE DE LA RIME EN "ÈTE"


   Alors ça y est. Ça y est, c'est 2017, l'année de la fête (même si on ne sait pas très bien laquelle), l'année de la pâquerette, mais aussi et surtout, l'année de la rime en "ète" qui promet de grands moments de joie, de rigolade voire de totale éclatch' sous le soleil de Rio ou de Sète... Je te rassure, je vais m'arrêter là pour tout ce qui est rime en "ète", sinon ça risquerait de devenir gênant, et vulgaire.

Tu vas me dire, et tu n'auras pas tout à fait tort, que j'ai mis du temps pour revenir. Ce à quoi je répondrai sur un ton très cordial qu'on ne maîtrise pas toujours son destin. Que parfois, la vie nous embarque dehors, dans le froid, sur un quai qu'on nommera Saint-Antoine parce qu'il s'appelle comme ça, elle nous pousse à manger une huître, puis deux, puis trois, puis celle qu'il ne fallait pas. Alors tu comprendras volontiers pourquoi j'ai préféré me cacher chez moi quelques jours et profiter de ce malentendu alimentaire pour lire les bilans et autres résolutions à la con de nos amies blogueuses.
Aujourd'hui, je me sens beaucoup mieux. Apprendre que la blogosphère s'apprête à faire tout son possible pour manger plus de muesli, maigrir du cul, colorier des carnets et aimer son prochain dans un paganisme totalement assumé m'a fait un bien fou. Car j'avoue avoir été quelque peu angoissée à l'idée de rempiler pour une nouvelle année de débauche instagrammée sur fond blanc (évidemment, il ne faudrait pas briser la pureté de l'instant). 



Concernant ce retour fracassant (on pourrait même oser l'expression "retour en fanfare", si on avait un tant soit peu de vocabulaire et d'audace), je me suis dit qu'un look ne nous ferait pas de mal pour démarrer l'année, même si je suis toujours en pourparler avec ce concept étrange de "je montre mes fringues et je suis convaincue que les gens vont trouver ça fascinant". Mais puisque le concept semble encore faire recette et que les temps sont difficiles, j'ai sauté à pieds joints dans la facilité, en laissant derrière moi ce qu'il me restait de fierté.
Tu noteras quand même l'effort, la fille a mis des cuissardes et une robe, alors qu'elle trimballe son slim noir volontairement trop court et ses bottillons râpés 363 jours par an. On a même veillé à ce qu'il n'y ait aucune (en d'autres termes, "zéro") pièce Zara dans le lot, non, vraiment, c'est beau, c'est très beau. 







(Je sais pas toi, mais moi, je trouve que j'ai un sacré don pour incarner la bourgeoise en carton)




Robe - R Edition (soldée)
Collier - Printemps
Sac - Massimo Dutti (ancienne collection)
Cuissardes - New Look via Asos


Ah au fait, bonne année ;) !




PS : Je profite de cet article pour rendre hommage à un autre amateur de rimes en "ète", au sommet de son art dans cet attentat télévisuel, à voir ou à revoir ici.

dimanche 20 novembre 2016

LE M•BOARD DE NOVEMBRE


   Avant de commencer à rédiger cet article, je me suis amusée (attention, grosse marrade à l'horizon) à effectuer une recherche sur Gogole, en tapant très sobrement "25 ans".
Je m'attendais à ce qu'on me dise que 25 ans, c'est un peu l'âge parfait. L'âge auquel on est encore belle, l'âge auquel on n'a plus d'acné et pas encore de ride, l'âge des premiers salaires, l'âge où l'on comprend que la vraie vie c'est regarder la mer en mangeant du Saint-Nectaire ... bref, l'âge de l'épanouissement suprême.
Et puis, la page des résultats s'est chargée. Le constat était amer (plus encore qu'un Martini-Schweppes) (hey, what did you expect ?). J'avais beau scroller comme une timbrée, on ne me proposait que du rêve. Mais pas du rêve de pacotille, non, du rêve à l'état pur, sous plusieurs formes, pour que je puisse choisir celui qui me ferait le plus plaisir. Oh oui, j'avais le choix ...
- "Le blues des 25 ans", façon Eddy Mitchell
- "Qu'est-ce que la crise des 25 ans ?", façon Doctissimo
- "LA CRISE DES 25 ANS", façon cours magistral
- ou encore "Ma crise des 25 ans", façon C'est Mon Choix
...
J'ai alors compris pourquoi, depuis 2 semaines, je me sentais plus bas que terre. J'avais fantasmé cet âge, sans penser que malgré un job et des salaires, ma mère me ferait toujours à manger. Je m'étais imaginée en fille couteau suisse, passant de l'étude de marché au bœuf bourguignon sans souci. Je croyais qu'un mari viril m'aiderait à ouvrir les bouteilles de vin lors de dîners entre amis casés de chez casés.
Ouais ouais. A la place, je passe mes week-ends à faire du DIY, je m'achète des tee-shirts avec la tête d'Alain Delon histoire de bien aggraver mon cas, mes amis mariés m'invitent à des soirées vin blanc-fromage, et je me sens vachement en phase avec Benjamin Biolay (musicalement parlant, j'entends).
Bon, tu vas me dire qu'il y a bien pire. Qu'il y a des enfants avec des tumeurs dans nos hôpitaux. Je sais. Et je sais aussi que tu sais que j'exagère ;) Ça y est, j'ai 25 ans et de bien beaux cadeaux d'anniversaire (non mais t'as vu cette pochette de fifou ?), la vie est belle.