Tout a commencé l'été dernier. La température extérieure flirtait avec les quarante degrés, et dans ma tête, les idées d'occupation semblaient avoir déserté. J'étais là, coincée dans mon appartement, avec cette seule envie de nager dans de l'eau glacée. Alors, pour passer le temps, j'ai décidé de la jouer auto-persuasion, et de me rafraîchir par procuration.
Ayant été quelque peu interpellée - pour ne pas dire "retournée telle une crêpe à la farine de blé" - par cette pub Dior (enfin, surtout par ce mec, avec un grand M, ce B.B. version virile, bref, cette bombe thermonucléaire), j'ai eu envie, moi aussi, de plonger dans l'eau sauvage et chlorée de La Piscine de Jacques Deray.
Ayant été quelque peu interpellée - pour ne pas dire "retournée telle une crêpe à la farine de blé" - par cette pub Dior (enfin, surtout par ce mec, avec un grand M, ce B.B. version virile, bref, cette bombe thermonucléaire), j'ai eu envie, moi aussi, de plonger dans l'eau sauvage et chlorée de La Piscine de Jacques Deray.
C'était raté pour le rafraîchissement (les bombes, c'est souvent servi sans glaçon), mais tout bénèf' pour ma culture. Car ayant toujours eu la superficielle habitude (totalement assumée) de m'intéresser aux films pour leur casting, j'ai, depuis ce fameux plongeon de Juillet, ajouté de la confiture à ma tartine de pain grillé (là, il faut juste comprendre que j'ai acheté des DVD). Ne reste plus, aujourd'hui, qu'à l'étaler ...
MELODIE EN SOUS-SOL
(63, Verneuil)
LE GUEPARD
(63, Visconti)
LE SAMOURAÏ
(67, Melville)
(63, Verneuil)
On aime : l'insolence de Delon ; les répliques cultes, signées Audiard, du genre "T'extasie pas sur la mer, elle a toujours été là." ; la scène finale, très chlorée, elle aussi.
LE GUEPARD
(63, Visconti)
On aime : le côté "peinture vivante" et les décors fastueux ; l'attachante gravité de Burt Lancaster ; le surjeu de Claudia Cardinale, en mode "Oh là là, jé crois qué jé souis toute tourneboulée, Monsieur" (on t'avait pourtant dit d'arrêter la pizza, Claudia).
(67, Melville)
On aime : l'ambiance glaciale ; le silence, pesant et intense ; Delon, sa solitude dans le regard, son col relevé, son fedora, son élégance quoi ; le phrasé très "Brigitte" de Nathalie.
LE CLAN DES SICILIENS
(69, Verneuil)
(69, Verneuil)
On aime : le trio mythique Delon / Gabin / Ventura ; la musique d'Ennio Morricone (oui, Madame) ; la scène de l'anguille (chasse, pêche, naturisme et tradition ...).
LA PISCINE
(69, Deray)
On aime : le hâle de Romy ; la musique de Michel Legrand (cette année invité d'honneur du Festival Lumière, pour toi, Lyonnais(e)) ; le calme faussement paisible ; la naïveté de Birkin (elle aussi, elle a dû forcer sur la pizza) ; l'électricité entre Delon et Romy.
LE CERCLE ROUGE
(70, Melville)
On aime : la lumière, typiquement Melville ; la moustache de Delon (non, j'déconne) ; les coups de feu, en veux-tu en voilou ; l'intrigue, aussi captivante que le dénouement ; le jeu magistral de Bourvil et Montand.
Au cas où tu n'aurais pas déjà vu ces classiques du cinéma, j'espère avoir attisé ta curiosité (pour quelque raison que ce soit ;).
Dans le cas contraire, n'hésite pas à me dire ce que tu en as pensé.
Et puisqu'on cause "avis", j'ai parfaitement conscience que cet article me fera passer, aux yeux de certains et certaines, pour une horrible réactionnaire. Oui mais voilà, il est des acteurs intemporels, éternels, géants par leur talent, leur aura, leur carrière. Et quoi qu'on en pense, quoi qu'on en dise, Alain Delon en fait indéniablement partie.
PS : Borsalino manque à l'appel (pas encore vu), mais la BO devrait suffire à te donner l'envie, l'envie d'avoir envie (à que Johnny).
2 commentaires:
Olala ma culture cinématographie laisse à désirer : je n'ai vu que "La Piscine" ! Normalement prochain sur ma liste : "Le Guépard" !
@ Isabelle de Guinzan : Je te rassure, la mienne est loin d'être gigantesque. En tous cas, j'espère t'avoir convaincue de regarder les autres :)
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