Il est des artistes qui passent, laissant parfois une trace, et d'autres qui survivent, malgré le temps qui passe.
Vendredi dernier, Etienne Daho a fait "amphithéâtre" comble à Lyon. Aujourd'hui, il faut que je te raconte.
Quelques semaines en arrière, j'apprends que Daho passe aux Nuits de Fourvière. Depuis toujours, ce mec m'intrigue, ses mots me fascinent, et sa voix me submerge.
Je n'ai pas le temps d'hésiter, et dans mes mains, déjà, je tiens mes places de concert.
Je n'ai pas le temps d'hésiter, et dans mes mains, déjà, je tiens mes places de concert.
18 juillet, 22h30, public chauffé à blanc, Etienne prend la scène.
En lunettes noires sur lumière bleue, Daho s'impose d'un fracas de cymbales. Il hypnotise. Ce mec est follement charismatique.
C'est vrai, je ne connais pas les premières chansons qu'il joue. Mais je suis volontaire, alors je danse en faisant mine de bouger mes lèvres (arrête, je sais très bien que tu fais pareil).
Je reconnais enfin un air, un air nouveau, un air de renaissance, de renouveau, justement. Ca y est, je suis vraiment dedans. La lumière change, du bleu, du rouge, et puis de l'or sur "L'adorer". Les mots résonnent, autrement sûrement qu'il y a vingt ans.
"Saudade" commence, Daho se déhanche, je deviens fan, je crois que je suis en transe.
"Saudade" commence, Daho se déhanche, je deviens fan, je crois que je suis en transe.
Les succès s'enchaînent, un rappel, puis deux, puis trois même, peut-être ...
Une heure hindoue et demi est passée. Electrique, la salle se lève, alors qu'elle ne s'est jamais vraiment assise. Daho est ému, sincère, admirablement humain. Alors on applaudit, encore et encore, jusqu'à s'en brûler les mains.
Ce soir là, d'autres vous le diront, il s'est passé un truc. Un truc que je n'avais encore jamais vécu. Comme une communion, une symbiose, une fusion avec lui.
Si pour la France, Daho s'est relevé, pour Fourvière, il s'est essoufflé. Affolant de beauté.
Crédit photo : DaysOff, Stéphane Guiochon
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