Qu'on se le dise, souhaiter la bonne année n'a malheureusement jamais empêché aux drames de se produire. Sinon, Michael Jackson serait toujours en vie, Alain Delon serait encore Alain Delon, et "Les Princes de l'Amour", bien qu'inépuisable source d'inspiration, seraient uniquement diffusés sur Pluton .
Faisons donc comme si 2014 ne s'était jamais terminée, et reprenons l'écriture de ce blog là où nous l'avions laissée.
Souviens-toi, il y a quelques mois déjà, j'inaugurais ici-même une nouvelle catégorie d'articles dédiée à mes chers et poussiéreux vinyles.
Après le Gin Tonic de Françoise Hardy, j'ai voulu te présenter aujourd'hui une pochette singulière, celle du premier album solo d'un dénommé Simon F.
A prononcer "Saïmon". Comme Simon & Garfunkel. Mais sans Garfunkel.
Comme souvent, la rencontre avait pour décor un nombre indécent de rimes en "é" (c'était l'été, sur l'île de Ré, lors d'un vide-grenier) (nous voilà bien avancés).
Comme toujours, ce fut un coup de foudre. Un coup de foudre avec cette chronophotographie contrastée, ce blouson sur chemise asymétrique, et cette crinière indomptée.
Instantanément, cette pochette m'a fait penser à une série de photos datant de 2001 qui elle, paradoxalement, illustrait le dernier album solo d'un certain Michael J.
Pourtant, j'ignorais tout de ce Monsieur F., moi qui d'ordinaire brandit à tout va mon baccalauréat Ringardise spécialité eighties.
A défaut de page Wikipedia (tout le monde ne peut pas être Nabilla ... ), j'ai donc parcouru le web et découvert quelques clips, à commencer par celui d'American Dream, mélange de paradoxes Made in US et de gros plans façon clair-obscur bien flippants. J'ai alors compris que le garçon était un adepte du genre.
Et pour cause, Simon Fellowes, de son vrai nom (en Français, "Simon Compagnons", à un "e" près), aurait imposé à sa maison de disque cette pochette signée Robert Mapplethorpe, photographe autodidacte, poto d'aventure de Patti Smith, et spécialiste du noir et blanc tranché. Un peu chelou, j'avoue. Mais très doué.
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