Alors ça y est, on a un "petit" mémoire à rédiger, 6-7 entretiens à organiser, et voilà qu'on abandonne lâchement son blog, son public, sa vie quoi ...
Non vraiment, j'ai honte. Mais rassure-toi, aujourd'hui, tu vas en avoir pour ton argent.
Cela fait un petit moment que cette idée d'article me trotte dans la tête (parce que vous avez été très nombreuses à me solliciter par mail << faux, archi faux), et j'ai la prétention de croire qu'il pourra être utile à quelques âmes perdues dans les méandres de l'orientation et du "mais qui suis-je vraiment, au fond de mon ..." ? (pour une fois, on se passera de la rime, n'est-ce pas ?)
En exclusivité intergalactique, je vais donc te conter mon parcours et, au passage, donner quelques conseils à toi qui hésites encore sur ton orientation, le sens de ta vie, ta passion secrète pour le rallye à dos de chèvre ... bref, à toi qui te poses de grandes questions existentielles.
Après avoir voulu être successivement trapéziste, chanteuse, styliste et photographe, j'ai très logiquement choisi de passer un bac S. A l'époque, je préférais l'évidence de la science aux réflexions philosophiques et aux hypothèses économiques.
Ce bac est loin d'être le plus facile, et si jamais tu vises la mention très bien, mieux vaut avoir d'excellentes capacités d'abstraction (qui te sauveront aux épreuves de maths et de physique, crois-moi). Néanmoins, la filière scientifique te permettra d'acquérir une logique de raisonnement qui, pour ma part, m'est toujours utile.
Dans tous les cas, je crois que la fameuse phrase "le bac S t'ouvrira beaucoup de portes" est en partie vraie, à condition de savoir t'adapter.
Ce bac est loin d'être le plus facile, et si jamais tu vises la mention très bien, mieux vaut avoir d'excellentes capacités d'abstraction (qui te sauveront aux épreuves de maths et de physique, crois-moi). Néanmoins, la filière scientifique te permettra d'acquérir une logique de raisonnement qui, pour ma part, m'est toujours utile.
Dans tous les cas, je crois que la fameuse phrase "le bac S t'ouvrira beaucoup de portes" est en partie vraie, à condition de savoir t'adapter.
J'ai tenté médecine pour ne pas avoir à le regretter plus tard. Et je ne le regrette toujours pas.
Même s'il a fallu se battre pour avoir une place en amphi. Même si j'ai eu, un temps, l'impression d'atterrir à l'asile. Même si j'ai sacrifié 2 années de ma vie. Même si, à chaque concours, je me suis sentie comme un bœuf dans un abattoir. Même si j'ai pris 10 kilos. Même si le gouvernement a choisi de faire sa réforme toute pourrie l'année où je devenais "carrée" (comprendre "redoublante").
Malgré tout ça, je ne regrette pas, et je te dirais simplement d'y aller, si tu en as vraiment envie, et si tes proches sont prêts à te soutenir (oui, ceci est une façon polie de les prévenir, car sache qu'ils vont prendre sévère, eux aussi).
Même s'il a fallu se battre pour avoir une place en amphi. Même si j'ai eu, un temps, l'impression d'atterrir à l'asile. Même si j'ai sacrifié 2 années de ma vie. Même si, à chaque concours, je me suis sentie comme un bœuf dans un abattoir. Même si j'ai pris 10 kilos. Même si le gouvernement a choisi de faire sa réforme toute pourrie l'année où je devenais "carrée" (comprendre "redoublante").
Malgré tout ça, je ne regrette pas, et je te dirais simplement d'y aller, si tu en as vraiment envie, et si tes proches sont prêts à te soutenir (oui, ceci est une façon polie de les prévenir, car sache qu'ils vont prendre sévère, eux aussi).
Après mon semi-échec en médecine (non parce que, mine de rien, j'ai quand même validé mes deux première années, hein), je voulais retourner à mes premières amours et suivre une voie plus ... créative. J'ai longtemps hésité, car il est vrai qu'après deux années de médecine, tu n'as qu'une envie : en finir au plus vite avec le concept d'apprentissage et de bachotage. La tentation de la formation courte et professionnalisante était grande, mais on a réussi à me convaincre qu'un Bac+5 était l'issue la plus sûre.
Je tiens à le dire, je n'ai absolument rien contre les formations courtes, mais je suis aujourd'hui convaincue que ces 3 années de licences Eco-Gestion m'ont permis de mûrir ma réflexion et d'affiner mon projet tout en acquérant des bases solides, variées (économie, compta, droit, RH, marketing, management, audit ...) et utiles, quelle que soit la voie que je choisissais de suivre par la suite (coucou la phrase de brochure du CIO).
J'ai eu la chance, aussi, d'avoir dans ma ville un très bon IAE. Mais c'est quoi un IAE ? Un IAE, c'est une école dans la fac. D'une part, tu bénéficies des avantages de la fac (notamment, les frais de scolarité moindres), et d'autre part, tu profites de l'intervention de professionnels qui dispensent généralement des cours moins théoriques que les universitaires (je dis "généralement", car il y a des exceptions qui confirment la règle, et je sais de quoi je parle).
Concernant l'admission, j'ai personnellement intégré la licence en première année, car je n'avais pas les bases que d'autres avaient acquis en filière ES. Je crois néanmoins qu'il est possible (mais complexe) d'intégrer ce genre de licences en deuxième année si tu as déjà une petite expérience de la fac (notamment en médecine). Mon conseil est : sois patient, et commence par le début.
Je tiens à le dire, je n'ai absolument rien contre les formations courtes, mais je suis aujourd'hui convaincue que ces 3 années de licences Eco-Gestion m'ont permis de mûrir ma réflexion et d'affiner mon projet tout en acquérant des bases solides, variées (économie, compta, droit, RH, marketing, management, audit ...) et utiles, quelle que soit la voie que je choisissais de suivre par la suite (coucou la phrase de brochure du CIO).
J'ai eu la chance, aussi, d'avoir dans ma ville un très bon IAE. Mais c'est quoi un IAE ? Un IAE, c'est une école dans la fac. D'une part, tu bénéficies des avantages de la fac (notamment, les frais de scolarité moindres), et d'autre part, tu profites de l'intervention de professionnels qui dispensent généralement des cours moins théoriques que les universitaires (je dis "généralement", car il y a des exceptions qui confirment la règle, et je sais de quoi je parle).
Concernant l'admission, j'ai personnellement intégré la licence en première année, car je n'avais pas les bases que d'autres avaient acquis en filière ES. Je crois néanmoins qu'il est possible (mais complexe) d'intégrer ce genre de licences en deuxième année si tu as déjà une petite expérience de la fac (notamment en médecine). Mon conseil est : sois patient, et commence par le début.
Quand je regarde ce sous-titre, je me dis que j'aurais du être auteur de romans trépidants. Ou Bernard de la Villardière.
Mais non, j'ai résisté à la tentation, et j'ai choisi de faire un Master Marketing. Pour ceux qui s'interrogent, le marketing, ce n'est pas que de la comm'. Certes, le marketing, et plus précisément, le métier de Chef de Produit te permettra en partie d'exprimer toute la créativité qui sommeille en toi, Dali des temps modernes. Mais le marketing, c'est aussi des chiffres, une certaine rigueur scientifique. Et c'est précisément ce qui m'a plu. Bien sûr, tout dépend de l'entreprise dans laquelle tu atterris à la fin de tes études, mais il faut avoir en tête que le marketing, ce n'est pas que du loisir créatif, et ce n'est pas non plus que des tableaux croisés dynamiques.
J'ai volontairement choisi de rester à l'IAE pour ces 2 années, car je savais que le Master 2 était très bien côté, et surtout très complet. Je savais aussi qu'en restant à la fac, on s'intéresserait davantage à mes capacités qu'à mon chéquier.
J'ai donc fait un Master 1 Marketing & Vente, puis un Master 2 Marketing & Commercialisation des Produits de Grande Consommation (sache qu'à la fac, on aime se prendre la tête). J'ai énormément appris, tant sur le plan méthodologique (étude de marché, analyse de panels, plan marketing ...) que sur le fonctionnement du biz' (sache qu'en market', on aime l'Anglais et les abréviations à la con). J'ai aussi et surtout appris que le consommateur n'est pas un gros débile qu'on manipule avec une baguette magique. Et si tu restes persuadé du contraire, je te dirais de passer ton chemin, et de t'inscrire à un cours de marionnettes.
J'espère que cet article t'aura été utile, ou du moins, qu'il t'aura intéressé. Dans tous les cas, je répondrais volontiers à toutes tes questions en commentaires ;)
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