Il est apparu alors que je révisais. Sans prévenir, le froid est arrivé, glaçant mes mains, et me rappelant, malgré tout (ou malgré rien), que l'hiver reste ma saison préférée.
Avec lui, la fin des partiels, dans la ville, les lumières, le thé aux épices, l'odeur de cannelle, et dans mon casque, en boucle depuis avant-hier, la version Robbie Williams au Royal Albert Hall de My Way (la gorge serrée au dernier refrain, toi même tu sais).
C'est vrai, l'hiver me rend terriblement kitsch (enfin, encore plus que d'habitude, tu m'auras comprise). Il faut dire aussi que ma nouvelle cheminée/forêt, décorée par la Mère (la mienne, pas celle qu'on voit danser le long des golfes clairs) ne m'aide pas vraiment à guérir. A ce sujet, j'ignore encore la raison de cette disposition maniaco-symétrique, qui, chaque matin au réveil, me donne l'impression que dans mon salon se tient une cérémonie maçonnique version 30 Millions d'Amis.
Mais là n'est pas la question. Car après tout, Neuneuil l'Ecureuil a le droit, s'il le souhaite, d'enfiler un tablier et de se faire tatouer un compas sur les fesses, ou ailleurs.
Non, aujourd'hui vois-tu, je préfère me préoccuper de choses beaucoup plus sérieuses, intellectuelles, voire carrément cérébrales. Et dans le genre, je peux te dire que chercher un haut à sequins qui ne brillent pas relève du branle-bas-de-combat (en même temps, quelle connerie de vouloir des sequins qui brillent pas ...) (et en même temps, on s'en foutrait pas un peu par hasard ?).
Ainsi s'achève cet énième et futile article "come back". J'espère que ton semestre a filé comme tu le souhaitais. Rassure toi, je ne repars pas tout de suite. Je reviens vite, avec du Noël, du Christmas, et de la paillette en veux-tu en voili.
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